C. en soins palliatifs, sous oxygène, est angoissée dans son lit, elle entend les clowns arriver dans le couloir, elle se détend. Lorsqu’ils arrivent à son chevet, C. établit une relation très forte avec eux. Ceci réduit son angoisse.

Y. enfant polyhandicapé, « prisonnier de son corps » échange et accepte d’être un peu « bousculé » par les clowns, il sort de son cocon. Les clowns l’aide à grandir malgré son handicap.

Ces moments sont des temps de découverte, d'ouverture à l'autre et de vie sociale. Les couloirs s'animent, les liens se tissent...

le lieu d'hospitalisation devient un lieu de vie et d'échange (où la notion de soin n'est plus au premier plan.)

V.Bouvier, responsable socio-éducative.

"Ils sont capables, par une adresse singulière, de créer un lien à l’autre, ce qui permet de réveiller la vie et d’insuffler la joie chez le résident. Le clown traverse toutes les frontières (langue, culture, âge, sexe et handicap), le merveilleux n’appartient à personne et transcende la notion de handicap. Le clown ne juge pas et offre un espace bienveillant à l’autre, il tisse une atmosphère de joie et de tendresse.

L’approche est individualisée. Le résident peut être ce qu’il est, le clown va rentrer en communication avec ce qu’il offre (des bruits de bouche, un sourire, un objet…), l’imaginaire prend alors le pas et le reste vient tout naturellement. L’improvisation va donner un terrain réactif et adapté à ce qui se joue dans l’ici et maintenant.

La régularité et la fréquence permettent aux résidents de fixer un rendez-vous attendu et aux clowns comédiens d’affiner leur jeu en fonction de chacun, de vivre une histoire. Au fur et à mesure des interventions et des dialogues établis avec les résidents, les accompagnants vont se découvrir ou se redécouvrir, se rencontrer autrement en partageant un moment autour du rire et de l’émotion.

La mise en place de cet atelier est essentiellement d’amener :

- Une meilleure compréhension des capacités de communication et de lien à l’autre chez les résidents.

- Un temps d’éveil et de stimulation."

« C’est un plaisir de les voir arriver ! Elles m’embrassent. Elles sont gentilles et marrantes ! » Mlle M., EHPAD de GARLIN

« J’aime leurs musiques et leurs mots en béarnais »

Jeannette, EHPAD ARTHEZ de BEARN

« Ces deux artistes ont provoqué des réactions tout à fait inédites chez nos résidents et ont offert une prestation pleine d’humour et de tendresse »

M.Dauche, Directeur EHPAD Nouste-Soureilh, PAU

« Oser cette énergie, ces couleurs, cette fantaisie, en étant professionnelle, ce sont les clowns qui nous rendent visite…

Pour ces résidents qui restent une énigme, qui sont présents mais qui n’ont plus les mêmes codes que nous, où l’échange passe par le non-verbal, la présence des clowns excelle.

Ils vont là où des yeux vont briller, des sourires vont naître, des rires éclater, une larme couler…

Nous espérons continuer régulièrement les échanges mis en place avec la troupe. »

Corine Delapaut, animatrice de l’EHPAD la Roussane, à MONEIN

« Monsieur J. reste constamment dans sa chambre, hormis certains évènements de fête. Ces visites mensuelles sont très attendues. Il oublie son isolement et peut évoquer différents sujets avec humour. Les effets sur sa communication durent quelques jours. »

Psychologue, EHPAD de GARLIN

« Les clowns utilisent une autre voie de communication qui est celle du rire et de l’émotion. Les résidents y sont très réceptifs. Pour d’autres cela éveille la curiosité, ce qui est déjà une bonne stimulation. On peut parler du Clown comme une médiation. »

Psychomotricienne, EHPAD de GARLIN

« Nous sommes très heureux de retrouver régulièrement ces deux clowns, toujours de bonne humeur, malgré des cas souvent difficiles »

Fabrice, animateur EHPAD Le Temple, ARTHEZ de BEARN