tous ces ateliers se servent comme appuis, des traces de qi-gong ou de méditation, pour faciliter la présence, en éveillant l'ancrage au corps; c'est ensuite que l'expression artistique peut se manifester.
sur demande, à la journée, demi-journée ou weekend
Le clown ne vit pas dans sa tête mais s'investit sans réserve dans son corps : il est entier.
C'est à cet endroit qu'il peut nous émouvoir. Il est là, avec ses maladresses, ses espoirs fous, ses chutes.
Avant que de chercher à faire rire, c'est essentiellement un masque qui convoque à la présence.
Le propre du clown, c’est le décalage. Mais si l’on veut jouer de soi et du monde, il faut savoir et avoir le geste sûr.
« Il n’y a de vertige créatif que parce qu’il y a équilibre ».
Ce travail développe la conscience que nous avons de notre corps, de nos émotions et de nos pensées qui nous traversent, de nos résistances physiques et psychiques ;
A travers un jeu masqué, celui du nez rouge (le plus petit masque), nous sommes au cœur de l’improvisation, du présent.
Tout notre travail consiste à nous rapprocher le plus possible de son essence profonde propre, de notre relation au monde, en étant particulièrement attentif à la sincérité du jeu.
Cela nous convoque à une conscience aiguë de nous-même, à un début de rencontre vers notre vérité.
Entremêlé de décalage, nous cherchons l'état de grâce de la mise à nu.
A l’école Jacques Lecoq, le masque neutre est un grand volet de la pédagogie. On considère qu’il est la porte royale vers les autres masques. Pourquoi ?
Il demande un calme intérieur et un équilibre dynamique. Et c’est sur cette base que l’acteur va pouvoir ainsi jongler.
Ce masque nous permet de ressentir les dynamiques de la nature, les éléments, les matières, les animaux, les couleurs, les passions, la musique, la poésie… il devient miroir de ce qu’il regarde, de l’espace qui l’entoure.
Jacques Lecoq nous dit :
« Un comédien ne joue pas sous le masque, il joue le masque.
Le regard c’est le masque, et la face c’est le corps. »
Selon ma compréhension, c’est une invitation à l’enracinement, à la conscience/présence, à rejoindre un tronc universel, ordinaire, pétri de confiance…
« Ce qui est dit est dit », c’est donc une aide pour affirmer un langage clair, poétique, libre, où tous bavardages/parasites/défenses sont époussetés.
L'intérêt de l’exercice consiste à se "décoller" de son égo, en rejoignant une dynamique de groupe.
Chercher un souffle, une voix, un mouvement dans l'espace, pour rejoindre quelque chose d'universel, voir peut-être jusqu'à se connecter à une mémoire collective.
Puis quand l'écoute et la présence suffisante sont installées, on peut commencer à jongler avec des impulsions plus individuelles, plus particulières, qui vont, comme reliées à un élastique, jouer avec la masse, dans l'espace.
Ici on se connecte à l'organique, les individus peuvent devenir comme des particules de magma